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#Sitesvélo : Portrait de Catherine, testeuse d'un VAE

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Portrait #1 - Catherine, du test à l’achat d’un VAE

Catherine hésitait à investir dans l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE) pour faire ses déplacements quotidiens, notamment pour se rendre au travail. Elle a donc opté pour une location #sitesvélo afin de tester le VAE en conditions réelles. Au travers de cette interview découvrez le bilan de son expérience.

Pourquoi avoir décidé de louer un vélo à assistance électrique ?

Je trouvais très fastidieux de chercher un parking chaque matin, inutile d’immobiliser une voiture toute la journée et stressant de devoir compter avec les embouteillages pour être à l’heure sur le quai, mais ma fonction rendait peu compatible le fait de « transpirer » chaque matin et devoir ensuite me changer après avoir grimpé les côtes… Néanmoins, acheter d’emblée un VAE sans l’avoir expérimenté me semblait peu sage.

Qu’est-ce qui vous a séduite dans le projet Si t’es vélo ?

Le projet est très simple d’accès, souple et le vélo a une prise en main facile (mes capacités technologiques sont égales à celles d’une chaussette mouillée, je l’avoue). En outre, j’ai bénéficié des conseils éclairés de Pro Velo. Le fait de pouvoir essayer quelques mois avant de décider d’investir est très important et cela permet de jauger si la solution VAE est la bonne.

Que pensez-vous du vélo mis à votre disposition ?

Le vélo est très confortable et bien sécurisé, avec un cadenas intégré super pratique. Il est juste dommage de devoir emporter la batterie (lourde) avec soi. J’ai loué un casier pour la déposer à la gare, mais il m’en a coûté plus de 4 euros par jour.

Je n’ai pas dû faire appel à l’assurance, mais c’était un plus de savoir que c’était déjà pris en charge.

En matière d’accessoires, j’ai simplement acheté un sac à accrocher au vélo, car, pour mon usage professionnel, le panier n’était pas pratique, et j’ai aussi choisi une couverture de selle amovible afin d’éviter de poser mon séant sur un siège mouillé en cas de pluie.

Comment a évolué l’image que vous aviez du vélo avant votre location #sitesvélo ?

J’avais une image positive du vélo, mais à titre récréatif et de loisir. Au fil de l’expérience, j’ai évolué vers une perception du VAE comme un véritable mode de déplacement, au même titre que ma voiture.

Avez-vous changé certaines de vos habitudes suite à l’arrivée du vélo dans votre quotidien ?

Certainement ! J’ai réduit très drastiquement l’usage de ma voiture – même si faire en vélo les courses de la semaine pour une famille nombreuse est mission impossible pour moi – et j’ai aussi plus souvent choisi les commerces de proximité, accessible en vélo. J’ai retrouvé le plaisir du shopping en centre-ville, sans la contrainte du parking. Je me rends également sur le site des activités sportives avec le vélo.

Il me semble que je connais mieux ma ville, en la parcourant à vélo. Et lorsque je redeviens conductrice, je suis plus attentive aux cyclistes qui partagent la route, même s’ils ne sont pas toujours aussi disciplinés et respectueux des règles qu’il le faudrait !

J’ai aussi été amenée à utiliser les TIC plus habilement : je ne peux, en vélo, transporter autant de dossiers qu’en voiture, alors je numérise plus.

Pour vous rendre au travail, vous rejoignez la gare de Mons vélo et prenez le train jusque Bruxelles. Diriez-vous que c’est une combinaison gagnante ?

Sans le moindre doute, c’est une solution qui me convient : au lieu des 12 minutes habituelles de porte à quai, j’en mets 13 en vélo. L’allongement du temps de parcours n’est pas vraiment significatif… Et aucun stress pour se garer. Ce serait encore plus confortable si des parkings sécurisés étaient disponibles et si les automobilistes ne stationnaient pas sur les pistes cyclables. Mais je reconnais que beaucoup sont courtois avec les cyclistes. Quant à la météo, j’ai passé l’hiver avec une bonne cape de pluie et des couvre-chaussures : je peux continuer à me rendre au bureau dans un élégant tailleur avec jupe et escarpins sans le moindre souci !

Et puis, prendre l’air le matin, ça réveille et faire le trajet le soir, cela permet de décompresser après une journée intense. Et puis mon dos souffre moins à vélo qu’en voiture, c’est un fameux bonus !

Avant de louer votre Si t’es vélo, vous envisagiez l’achat d’un vélo à assistance électrique. Est-ce toujours le cas ?

C’est fait ! Suite aux six mois d’essai avec Si t’es vélo, je viens de franchir le cap et de commander mon VAE. Mes craintes quant au côté pratique, à la fatigue, aux conditions météo « à la Belge »… ont été levées et les inconvénients compensés par d’autres points positifs. La location m’a aussi permis de jauger les éléments importants dans le choix du vélo (taille, puissance, praticabilité…).

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui hésite à passer au vélo mais n’a pas encore franchi le pas ?

L’essayer, c’est l’adopter… peut-être. Alors pour être certain de faire le bon choix, il vaut mieux pratiquer un essai suffisamment long. Les conseils des amis (et ce fut mon cas) sont un excellent incitatif, mais chaque utilisateur a des attentes et des exigences différentes. Six mois permettent d’expérimenter, de passer par des conditions de roulage moins agréables, ce qui est nécessaire pour entrevoir la réalité des déplacements quotidiens à vélo. Mais cela vous donne également le temps de percevoir toutes les autres possibilités qu’offre le vélo et aussi d’apprécier si vous pouvez passer en solution « bike only » ou rester, comme moi, en solution mixte, plus de vélo, moins de voiture.

Avez-vous une petite anecdote à nous partager ?

Lors d’un contrôle dans le train, mon billet « on line » ne s’était pas encore enregistré sur ma carte d’identité et, le contrôleur étant nouveau, mon visage ne lui était pas familier. Comble de malchance, pas de réseau pour repêcher, via mon ordi, le mail de confirmation prouvant ma bonne foi… Spontanément, mon voisin de wagon a expliqué que nous partagions presque chaque matin les abris à vélo et qu’il pouvait dès lors témoigner en ma faveur. Le contrôleur a abandonné derechef l’idée de me faire payer un nouveau billet et la taxe en plus. Sauvée par la solidarité cycliste ! Rouler de concert, cela crée des liens.

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