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Harveng

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Elle fut habitée par l'homme dès la période néolithique. Le village était des possessions de l'abbaye de Lobbes et était déjà paroisse. La cure relevait de l'abbaye de Crespin.

  • Situation : à 11km au sud- est de la ville de Mons
  • Superficie : 668 ha
  • Altitude : 65 m
  • Habitants : 514 (au 31/12/11)
  • Fusion avec Mons : 1977

Etymologie

Les différents noms du village rencontrés : en 869 Harvinium, 1082 Hervenium - Harven – Harvaingt.

Histoire

On a découvert sur le territoire du village d’Harveng (ou Harvengt) des objets en silex de l’époque néolithique et plusieurs sépultures franques ainsi qu’une villa belgo-romaine. Le village était des possessions de l'abbaye de Lobbes et était déjà paroisse dans la seconde moitié du IXe siècle. La cure relevait de l'abbaye de Crespin.

En 1082, Gérard II, évêque de Cambrai, détacha une portion de cette paroisse appelée Moncel (ou Petit-Harveng) pour l'unir à celle d'Harmignies. En 1144, Nicolas, évêque de Cambrai, donna à l’abbaye de Crépin l’église d’Harveng et ses dépendances à savoir Nouvelles et Aulnois. En 1185, les armées de l’archevêque de Cologne (Philippe) et du duc de Brabant (Godefroid III de Louvain), en guerre contre Baudouin V brûlèrent complètement Harveng et des villages avoisinants, en allant à Maubeuge, rejoindre le comte de Flandre (Philippe d’Alsace).

La seigneurie d'Harveng a été tenue par plusieurs familles et appartenait primitivement à une famille qui portait son nom ; les Harveng (de la fin du XIIe jusqu'au XIVe siècle). Au XIVème siècle, cette seigneurie était possédée par Englebert d’Enghien (jusqu'en 1427) et en dernier lieu, jusqu’à la fin de l’ancien régime, par la famille Hanot-d’Harvengt.

Harveng fut ensuite épargné par les guerres jusqu’en 1709 (siège de Mons – ravages dans le village). En 1792, les Autrichiens campèrent à Harveng avant la bataille de Jemappes. En 1794, au cours de la bataille de Fleurus qui opposa Français et Autrichiens, un tiers du village fut brûlé.  
Dans ce village, à vocation essentiellement agricole, on cultivait surtout les céréales au XIXe siècle, du lin et des betteraves au XXe. La sucrerie de Quévy s'approvisionnait notamment à Harveng. Aucune industrie importante ne s'y est implantée. Toutefois, le développement de l’industrie cimentière à Harmignies a donné du travail dès le XIXème siècle aux habitants d’Harveng.

Patrimoine

Château d'Harveng

Situé au sud du village le château entouré d’un grand parc se présente comme une vaste demeure classique et homogène. Ancienne résidence des seigneurs d'Harveng, la demeure fut entièrement reconstruite aux environs de 1785 pour la famille Hanot d’Harveng. Elle a appartenu au général comte du Chastel de la Howardie. A droite de la façade sud-ouest, on remarque une importante tour ronde romantique (environ 1860) en moellons.

A l’ouest du château et lui étant contemporaines, se situent de belles écuries remarquables par leur forme incurvée. Dans le parc, à l’écart, se trouve « la fabrique ». Il s’agit d’une petite tour carrée romantique en moellons, édifiée en 1860, sur une butte plantée d’arbres et envahie de végétation. A l’est, en contrebas, se trouvent d’autres écuries en briques construites également en 1860.

L'ensemble fut restauré avec goût en 1930 pour avoir aujourd'hui une allure classique et homogène.

Eglise Saint-Martin

Construction de style classique en briques et pierre de 1780. Elle se compose d'une tour, d'une triple nef à quatre travées sur pilier et d'un cœur terminé en abside. Quelques pièces de mobilier (triptyque, statues) du XVIIIe siècle.

Château de Marchienne

Sur la route d'Harmignies, bâtiment du XVIIIe siècle fortement transformé au XIXe. Vaste parc planté d'arbres d'essences diverses et rares. La Wampe coule dans le domaine. L'orangerie du château est un bâtiment néo-classique datant de 1843 ; édifice de belle allure en briques et pierres bleues. Près de l'orangerie, une tour-colombier du XVIIe siècle, seul vestige de l'ancienne ferme du château insérée dans un parc : construction de trois niveaux.

Ferme du Château

A la rue de Spiennes, vaste ensemble semi-clôturé de briques et de pierre bleue, partiellement chaulé, datant de 1797 (chronogramme au pavillon d'entrée). La cour carrée est bordée successivement par un logis de type tournaisien, une grange imposante. Le logis est bas, simple mais beau : il se compose de six travées.

Presbystère

Rue du Cardinal Mercier n° 2, un vaste presbytère de type tournaisien de la seconde moitié du 18è siècle. Précédée d'une avant-cour, cette habitation est faite de deux niveaux à sept travées. Le bâtiment fait l'objet de tous les soins, son état de conservation est exemplaire.

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