Ne jetons plus nos mégots à terre !
C’est un geste que l’on fait machinalement sans penser aux conséquences : jeter son mégot de cigarette à terre. Mais ce mégot qui terminera sans doute dans l’égout, puis dans les cours d’eau et enfin dans la mer, peut polluer plus de 500 litres d’eau ! La Ville de Mons met en place des solutions pour éviter cette pollution.
On estime que 137 millions de mégots sont jetés par terre chaque jour dans le monde et que sur cette quantité, 40 % échouent dans les océans ! Certains des composants du filtre mettent plus de 10 ans pour se décomposer.
C’est pour ces raisons qu’en plus de campagnes de sensibilisation, le Collège de la Ville de Mons a décidé d’établir une convention avec l’asbl Még’Océan (située à Hautrage) pour la collecte de mégots à certains endroits de la ville. Non seulement Még’Ocean récole les mégots mais l’association leur donne également une seconde vie en les recyclant grâce à des champignons : le matériau ainsi récolté permet de remplacer le plastique.
Pour l’Echevine de la propreté Charlotte De Jaer, c’est une collaboration extrêmement positive : « c’est une asbl de la région et ce sont des amoureux de la nature qui mènent un excellent travail de sensibilisation auprès des fumeurs. Par ailleurs, c’est un système qui crée une vraie plus-value puisque le système de recyclage réduit considérablement les polluants pour fabriquer d’autres produits ».
Les trois cendriers qui seront récoltés chaque semaine se situent au BAM (rue neuve), au MMM (Boulevard Dolez) et à l'accueil des bureaux du service Etat Civil/Population (rue Buisseret).
En parallèle de cette convention, les services de la Ville ont placé 3 plaques « Ici commence la mer » près de 3 avaloirs. L’objectif est de rappeler symboliquement que nos gestes quotidiens ont des conséquences sur l’ensemble de la nature et qu’il faut lutter contre l'incivisme tout au long du trajet parcouru par les eaux jusqu’à la mer. Rappelons également que jeter son mégot à terre peut conduire à une amende de 50 euros !
« Ce sont des petits gestes qui peuvent, au quotidien, faire la différence pour la propreté de notre ville mais aussi préserver des lieux que nous aimons tous » conclut l’Echevine.
