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Patrimoine militaire

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Casemates et boulangerie militaire

Sous le régime du royaume des Pays-Bas (1814-1830), la ville fut une dernière fois fortifiée. De cette ultime et vaste entreprise, il ne subsiste que les Casemates (magasin au fourrage au XXe siècle) de la place Nervienne et la boulangerie militaire voisine; constructions essentiellement en briques et qui ont eu un usage militaire jusque mai 1940. Elles sont à présent occupées par diverses activités sportives ou culturelles. Par ailleurs, le toit de l'ancienne boulangerie militaire a été transformé en 1998 en un jardin public et ludique, spécialement destiné aux enfants.

Cet édifice militaire, construit en briques et en pierre bleue, a la forme d'un pentagone et constitue un des quatorze bastions des fortifications qui formaient l'enceinte de la ville de Mons. Conçue par l'ingénieur Van De Polder, cette caserne militaire devait résister à l'épreuve des bombardements. Les voûtes de l'édifice ont 94 centimètres d'épaisseur. Les casemates sont constituées de douze gaines voûtées de 8,80 mètres d'ouverture sur une hauteur de 5,50 mètres. Les gaines voûtées ont une longueur qui varie de 30 à 50 mètres. La façade des Casemates, longue de 168 mètres est formée de 12 arcades monumentales. La surface bâtie s'élève à 8500 m² environ.

La caserne devait permettre de loger 2000 hommes en cas de siège, suivant les dispositions réglementaires : 16 m³ d'air par homme, un mètre de largeur par lit et au moins deux mètres d'intervalle entre deux rangées de lits pour l'emplacement des tables et des bancs et pour la circulation des hommes. Les casemates n'ont pas servi à cet usage puisque plus aucun siège de la ville n'eut lieu après sa construction. Depuis sa construction, la caserne a servi de magasin de fourrage, de dépôt de matériel militaire ; elle a abrité du matériel du ministère des Travaux publics, le Musée de la Route et le Service des Fouilles de la Région wallonne.

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Caserne Major Sabbe, devenue Carré des Arts

Pendant la période du royaume des Pays-Bas, Mons fut dotée d'une caserne moderne (caserne Guillaume, construite en 1824-1827). Caserne des chasseurs à pied, elle fut dénommée "Major Sabbe" après la Première Guerre mondiale, et resta en activité jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Elle fut ensuite le siège de l'athénée Jean d'Avesnes. Depuis 1995, elle est vouée à l'enseignement artistique supérieur. La télévision communautaire, Télé Mons Borinage, y a également installé ses quartiers (en 2000). Chaque année, durant la première quinzaine du mois de juillet, s'y déroule le Festival au Carré, un événement culturel consacré aux créations dans les arts de la scène.

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Château comtal

Au sommet de la colline de Mons, se trouvent les plus anciens vestiges de constructions en pierre (XIe et XIIe siècles). Il s'agit d'un château-fort stratégiquement bien situé. Le territoire de cet ensemble défensif fut utilisé à des fins diverses jusqu'au milieu du XIXe siècle, puis aménagé, après démolition de la plupart des bâtiments (1869-1870), en square planté d'arbres à présent centenaires, entourant le Beffroi.

Le Parc du Beffroi est le point le plus haut de la ville et vous offre une vue imprenable sur l'ensemble de la région.

Le Parc garde quelques vestiges intéressants tels que les premiers remparts de la ville, les restes du donjon et l'ancienne poterne du château dite "Tour César" (XiVè siècle) dont la venelle mène de la rue Bervoets au Parc ; et la Chapelle Saint-Calixte (XIè siècle), vestige du château comtal. Sur le rebord surplombant la rue des Clercs, vous apercevrez également le buste de Charles Plisnier (Prix Goncourt en 1937), oeuvre du sculpteur Akarova.

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Tour valenciennoise

Après la destruction de l'enceinte médiévale, des six portes (XIIIe siècle) et des tours en pierre et briques (XIVe siècle), seule subsiste la tour dite valenciennoise, qui se dresse dans la rue des Arbalestriers.

La tour valenciennoise est inaugurée en 1359. Ses solides murs (quatre mètres d'épaisseur !) ont de tout temps découragés les démolisseurs les plus vaillants. De la tour, il subsiste encore aujourd'hui deux niveaux qui ont fait l'objet en 2009 d'une restauration complète. A l'origine, la tour valenciennoise comptait un étage supplémentaire et sa toiture devait avoir la forme d'une poivrière.

Son récent lifting est assez impressionnant et agrémentée d'une touche contemporaine. Une passerelle d'accès extérieur en métal accompagne à présent la tour.

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