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Maisières

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  • Superficie : 603 ha (dont 225ha de bois)
  • Altitude : 37 à 89 m
  • Habitants : 3.448 (au 31/12/11)
  • Fusion avec Mons : en 1977

Etymologie

Son origine proviendrait du mot latin "maceria" qui signifie murailles en ruine (référence aux vestiges de la villa gallo-romaine détruite lors des invasions du IIIe siècle).

Histoire

De nombreux vestiges préhistoriques (atelier de taille de silex), gallo-romains et francs attestent l’ancienneté de l’implantation humaine sur la commune de Maisières.

La seigneurie foncière du village était détenu par Sainte-Waudru (Mons), Maisières étant domaine du chapitre (les armoiries du village sont celles de Sainte-Waudru - remarquez le crosse abbatiale). Le chapitre de Sainte-Waudru exerçait les droits de haute, moyenne et basse justice, y percevait les deux tiers de la grosse dîme et y exploitait des terres agricoles. 

Les possessions du chapitre furent confirmées en 1181 par Lucius III et en 1458 par Philippe le Bon. Les mayeur et échevins du domaine étaient communs à Maisières et Nimy. Cette entité bénéficia d’une charte-loi en 1388 qui fut développée en 1512. Maisières ne fut séparée de Nimy que par le loi de démembrement du 2 juin 1868.

Les principaux revenus de Maisières furent longtemps l’exploitation des forêts (chênes) et des carrières de grès. Il semble qu’une ferrière fut exploitée jusqu’au haut moyen-âge. Aux XIXème et XXème siècle, le village fut surtout agricole : prairies le long de la Haine mais peu de cultures en raison d’un sol relativement pauvre. Il y eut au XIXème siècle une piperie qui occupait quatre ouvriers et deux petites fabriques de chicorée qui en occupaient six autre. Du silex fut exploité comme pierre à fusil.

Des carrières de grès ont fourni des pavés et des revêtements pour fours de cimenterie (encore vers 1960). En 1966, le S.H.A.P.E. ( le haut commandement de l’O.T.A.N.) se vit attribuer 127 hectares de terrains pour y installer sa base militaire. 

Patrimoine

Eglise Saint-Martin

Le 13 mai 1851, le conseil communal de Nimy-Maisières qui tergiversait depuis 1845, décida la démolition de la vieille église du quartier de la Fontaine et la construction d’un autre édifice du culte, à front de la route de Mons à Bruxelles, à proximité du presbytère. L’architecte Valère Wins de Mons dressa les plans de la nouvelle église de style ogival. François Duray, maître maçon, fut adjugé entrepreneur. C’est sur le Marais c’est-à-dire sur la place de Maisières actuelle et entre l’église et le presbytère qu’il recueillit le sable nécessaire à la confection des briques : il les fit cuire sur place. Les enfoncements auxquels il procéda devaient empêcher en 1862 de donner suite au projet de construction de l’école gardienne à l’entrée du chemin de Saint-Denis (rue Vilain XIIII) ; c’est la raison pour laquelle, il fut décidé de la bâtir derrière l’ancienne Maison communale.

La pose de la première pierre eut lieu le 9 août 1852 et le 3 juillet suivant la nouvelle église paroissiale fut offerte au culte. La cloche de l’ancienne église y fut transportée. Fêlée au début du XIXème siècle, elle avait été refondue en 1821 à Louvain par André Van den Ghein. Elle porte le nom de Rose-Marie-Françoise et eut pour marraine la comtesse Marie Vincent Cornet, épouse de Bonaventure de Bousies, Gouverneur du Hainaut.

La route qui conduit à Obourg passait à ce moment au sud de l’église c’est-à-dire sur la place actuelle. Ce n’est qu’en 1871 qu’il fut décidé de la faire passer au nord de l’église. 

La fabrique d’église ne disposant d’aucune ressource, la commune intervint dans la construction pour 19.450 francs, la Province et l’Etat allouèrent chacun un subside de 3000 francs.

Parmi les transformations que cette église a subi, citons l’agrandissement du jubé en 1890 et l’installation d’un chauffage au gaz en 1948. Dans les années 1950-1960, les portes extérieures ont été remplacées, l’intérieur de l’édifice a été modernisé et des orgues ont été installées.

[Source : E. Frist – Maisières, Voyage à travers les siècles - 1969]

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